"Zebra Crossing Blues", un film de Bruce Krebs.

ZEBRA CROSSING BLUES
Dessin animé réalisé avec la technique du papier découpé
par Bruce Krebs

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L'histoire :
Ce film traite de l'hypocrisie. C'est un film de nuit noir, on ne voit aucun détail de l'endroit, juste quelques fenêtres allumées... La bande-son revêt ici une importance de "contre-point" à l'image.

Découpage :

C'est la nuit. Quelques rares véhicules ponctuent le silence du quartier. Un homme est à sa fenêtre. Sa femme l'interroge:
- Qu'est ce que tu fais ?
- Rien... je regarde le quartier...
- Tu regardes encore cette fille qui fait le tapin !
- Non, pas spécialement...

- C'est intolérable, ça déprécie énormément le quartier, on devrait faire une pétition...

On entend un train qui passe sur un pont métallique. Une femme attend calmement.

Un client s'approche discrètement de la jeune femme et l'interroge. Tandis qu'un chien hurle dans la nuit sonore, l'homme et la femme grimpent l'escalier qui mêne à la chambre.

Lorsque la lumière de la chambre s'allume, on assiste à la surimpression de deux corps. Ces deux corps immobiles sont en rotation l'un par rapport à l'autre. On voit surtout le mélange abstrait des deux. C'est plus une projection fantasmée du voyeur, que la réalité.

C'est fini. L'homme redescend l'escalier et s'éloigne. La jeune femme redescend à son tour, calmement. Elle traverse la rue en chantonnant. Le voyeur l'observe toujours... Hélas, un véhicule lancé en pleine vitesse ne peut l'éviter...

Les gens du quartier viennent voir l'accident. La jeune femme meurt doucement. Tandis qu'une ambulance l'emmène au loin, la voix du début interroge:
- Alors, elle est morte ?
- Je crois bien...
- Pauvre fille si jeune, si c'est pas malheureux... On l'aimait bien... quand même...

Durée : 5 minutes avec dialogues Scénario et réalisation : Bruce Krebs et Mireille Boucard.
interprètes: Yvonne Guillet et Claude Tirilly
Musique originale : Mikko Fontaine
Contribution financière du CNC.
production :Films Bruce Krebs, 9 ter rue Amelot 17 000 La Rochelle.
La distribution de ce film est assurée par l'Agence du court métrage
77 rue des Cevennes, 75015 Paris.
Formats de projection: video and 16 mm

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Bruce Krebs,
9 ter rue Amelot, 17000 La Rochelle,
Charente Maritime, Poitou-Charentes, France, Europe.
Pour m'envoyer un E-mail:atelier.bruce.krebs@wanadoo.fr

L'histoire : Ce film traite de l'hypocrisie. C'est un film de nuit noir, on ne voit aucun détail de l'endroit, juste quelques fenêtres allumées... La bande-son revêt ici une importance de "contre-point" à l'image.
Découpage : C'est la nuit. Quelques rares véhicules ponctuent le silence du quartier. Un homme est à sa fenêtre. Sa femme l'interroge: - Qu'est ce que tu fais ? - Rien... je regarde le quartier... - Tu regardes encore cette fille qui fait le tapin ! - Non, pas spécialement...
- C'est intolérable, ça déprécie énormément le quartier, on devrait faire une pétition... On entend un train qui passe sur un pont métallique. Une femme attend calmement.
Un client s'approche discrètement de la jeune femme et l'interroge. Tandis qu'un chien hurle dans la nuit sonore, l'homme et la femme grimpent l'escalier qui mêne à la chambre.
Lorsque la lumière de la chambre s'allume, on assiste à la surimpression de deux corps. Ces deux corps immobiles sont en rotation l'un par rapport à l'autre. On voit surtout le mélange abstrait des deux. C'est plus une projection fantasmée du voyeur, que la réalité.
C'est fini. L'homme redescend l'escalier et s'éloigne. La jeune femme redescend à son tour, calmement. Elle traverse la rue en chantonnant. Le voyeur l'observe toujours... Hélas, un véhicule lancé en pleine vitesse ne peut l'éviter...
Les gens du quartier viennent voir l'accident. La jeune femme meurt doucement. Tandis qu'une ambulance l'emmène au loin, la voix du début interroge: - Alors, elle est morte ? - Je crois bien... - Pauvre fille si jeune, si c'est pas malheureux... On l'aimait bien... quand même...