J'ai choisi de représenter une pièce en déséquilibre, les enfants d'un coté, le pétrolier de l'autre, un face à face. (Pendant un temps, il y avait même un support central pour renforcer l'idée de balance.)

Les trois enfants sont d'ages différents. Le plus jeune, à quatre pattes, regarde sa main, la cadette, à genoux, découvre le pétrolier à l'horizon, l'aîné, debout les poings fermés, présente un visage en colère. Trois ages, trois attitudes, trois étapes.

 

On ne peut pas faire une sculpture comme un film. Le thème de la pollution touche tout le monde. Il faut le traiter, si tel est notre choix, avec beaucoup de prudence et de respect. La provocation, souvent utilisé dans le cinéma, ne peut s'exercer en sculpture sur un sujet comme la pollution. Enfin, je n'en vois pas l'intérêt.